Les premières années( 1976-1981)

C’est sur les conseils de ses amis, auxquels il montre ses dessins à l’encre de Chine, qu’il commence à rehausser ces derniers à l’aquarelle. Lors d’une exposition collective dans une galerie marchande de Nantes, il vend la plupart de ses premières réalisations suivant cette nouvelle méthode, ce qui l’encourage à persévérer.

Mais ce sont encore les œuvres d’un débutant, un peu scolaires, même si elles ne sont pas dénuées de fraîcheur et de spontanéité.

L’apprentissage de l’aquarelle (1981-1989)

Très vite, il comprend à la vue des œuvres des maîtres du genre, qu’il doit se libérer du trait à la plume même s’il continue à tracer préalablement sur le papier une esquisse au crayon. En 1984, il participe avec deux autres peintres à sa première exposition de groupe dans une galerie de Muret.

1989 (bicentenaire oblige ?) marque un tournant dans son parcours avec la réalisation de plusieurs aquarelles de bonne facture –inspirées notamment par les étendues mouillées et les petits ports ostréicoles du bassin d’Arcachon-dont certaines soutiennent encore aujourd’hui la comparaison avec des œuvres plus affirmées.

La confirmation (1989-2009)

C’est surtout au travers de ses expositions à la galerie « Libre Cours » de Revel, à partir de 1994, qu’il acquiert une certaine notoriété et voit enfin la récompense de ses efforts. Ses aquarelles, inspirées des paysages de Provence, Vendée ou Bretagne, gagnent en maîtrise d’exécution. Sa dernière exposition, en avril 2009, est à ses yeux la plus accomplie.

Dans ses dernières œuvres, il accorde une place prépondérante aux ciels et aux nuages ainsi qu’aux effets d’ombre et de lumière.

L’avenir

Pour lui, rien n’est jamais acquis et il faut constamment se remettre en question. Il n’est pire chose pour un artiste que de croire qu’il est arrivé, qu’il n’a plus rien à apprendre. Ce qu’il redoute le plus, c’est de ne plus progresser, de ne plus évoluer. Même s’il peint avant tout pour son plaisir, il reste à cet égard très attentif à l’avis des autres.